• Un nouveau mode de vie

    La femme des années folles commence à conduire, danse, sort, va voir des spectacles, apprend l’art de s’amuser… Et bien sûr travaille. Les  Parisiennes sortent souvent, elles se passionnent pour les spectacles, le théâtre, le cinéma et d’autres distractions. Ainsi, le music-hall connaît un très grand succès en France, aussi bien que les spectacles dénudés et provocateurs, scandalisant la société bourgeoise et conservatrice.

    Nous le remarquons notamment dans le livre de Victor Margueritte où le personnage de Monique assiste à un spectacle de danse. Le danseur Italien Peer Rys, son futur amant, donne une représentation dans le plus simple appareil. 

     

    Activités émancipatrices

     

     Ce qui dérange chez le phénomène des garçonnes, c’est qu’elles ne se sentent plus obligées d’associer le genre (concept de ce qui est masculin ou féminin) au sexe. Elles s’affranchissent des diktats de la société, et exercent de ce fait des activités dites réservées aux hommes. Ces derniers craignent de perdre leur statut de dominant, la fin de leur « suprématie » et le début d’une invasion féminine dans le monde du travail. Les femmes ont longtemps été privées d’une réelle éducation. Elles recevaient simplement un enseignement allégé consistant à des travaux d’aiguilles, à la musique et un peu de littérature. La vocation des collèges et lycées de jeunes filles ? En faire de bonnes épouses et de bonnes mères. Or, en 1924, le décret de Léon Bérard unifie les programmes scolaires pour les filles et les garçons, les rendant ainsi « égaux » sur le plan éducatif. Les portes des universités s’ouvrent enfin à la gente féminine, pour voir naître des médecins, des avocates, des enseignante...

     

    Un changement innovateur


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